Logements sociaux : entre densité et échelle humaine

Ce projet explore une réponse architecturale à une problématique complexe : concevoir un collectif de logements sociaux sur une parcelle extrêmement contrainte, tout en offrant une qualité de vie équivalente à celle de l’habitat individuel.

Fragmentation et échelle
La volonté du projet était de rompre avec l’image monolithique souvent associée aux logements collectifs. En fragmentant le volume bâti, nous avons cherché à réinterpréter l’échelle de l’habitat individuel. Les modules, articulés par des jeux de pleins et de vides, proposent une lecture plus domestique de l’ensemble, tout en respectant les exigences de densité. Cette approche permet de créer un dialogue subtil entre le collectif et l’intime.

Optimisation spatiale et design des usages
Dans un contexte de surface restreinte, chaque mètre carré a été pensé pour maximiser les qualités spatiales et fonctionnelles. Les logements bénéficient d’une double orientation, favorisant la lumière naturelle et les apports solaires. Les espaces de vie intérieurs ont été conçus avec une attention particulière à leur modularité et à leur appropriation par les usagers. Les ouvertures, en retrait ou encadrées par des dispositifs en bois, gèrent à la fois l’intimité et l’interaction avec l’extérieur.

Matérialité et pérennité
Le choix des matériaux reflète une démarche de durabilité et de simplicité constructive. Les façades combinent métal, bois et matériaux minéraux, offrant une esthétique sobre et chaleureuse tout en garantissant la pérennité du bâtiment. Les dispositifs architecturaux tels que les coursives, cadres bois, et protections solaires renforcent la relation entre intérieur et extérieur, tout en participant à la composition du volume.

Une densité maîtrisée, un design réfléchi
Ce projet illustre une recherche d’équilibre entre densité programmatique et qualité d’usage. Il questionne la perception de l’habitat collectif en proposant une architecture qui valorise la diversité des expériences spatiales et le bien-être des usagers. Plus qu’une simple réponse fonctionnelle, il s’agit d’une réflexion sur la manière dont le design peut réconcilier contraintes urbaines et aspirations individuelles, tout en proposant une architecture responsable et durable.